Un partenariat de longue date été signé entre ITM Paris et la très renommée école de cinéma française Louis Lumière (ENSLL). Depuis, chaque année, les étudiants d’ITM et de l’école Louis Lumière collaborent sur les plateaux de tournage lors d’exercices pratiques ou de courts métrages.

Un partenariat de longue date été signé entre ITM Paris et la très renommée école de cinéma française Louis Lumière (ENSLL). Depuis, chaque année, les étudiants d’ITM et de l’école Louis Lumière collaborent sur les plateaux de tournage lors d’exercices pratiques ou de courts métrages.

Ces échanges valorisent leur savoir-faire de maquilleurs auprès d’autres communautés d’étudiants, d’anciens étudiants et de professionnels. En cela, ils facilitent une insertion dans les réseaux professionnels pertinents et créent également des moments de convivialité et de partage.

Entre mars et avril derniers, 11 étudiants d’ITM Paris ont ainsi participé en tant que maquilleurs aux 16 tournages d’étudiants réalisateurs ou scénaristes de première année.

itm ens lumiere

Aurélie Abidal, étudiante de 2ème année à ITM, nous raconte sa journée dans les studios ultra équipés de l’école Louis Lumière : « une perquisition dans un appartement parisien, deux agents de police qui s’empoignent, un suspect aveugle qui s’enfuit… », une journée entière en studio, l’application de poudre pour atténuer les brillances à l’image, l’accentuation des cernes pour marquer la fatigue des policiers, et des retouches à chaque scène. « C’était une expérience enrichissante, les studios de tournage sont vraiment impressionnants ».

Les étudiants de Louis Lumière, encadrés par un professeur, forment des équipes d’une dizaine de personnes. A tour de rôle, chaque étudiant doit prendre les commandes de toutes les tâches relatives au bon déroulement d’un tournage.

Gaëlle Mary, quant à elle, a assisté à une scène de ménage entre une femme trompée et un mari adultère qui finit avec une belle entaille au front effectuée par les mains expertes de notre étudiante maquilleuse. Un jeu dans le jeu puisque la femme joue le rôle d’une actrice et l’histoire ne dit pas si c’est une scène qu’elle interprète ou si elle est réellement trompée. Gaëlle est sur le tournage et chasse les brillances comme une pro en gardant un œil attentif à l’écran de retour sur image. Gaëlle n’en est pas à son premier tournage, elle aime l’atmosphère qui s’en dégage.

L’exercice est difficile pour les étudiants de l’école de cinéma, ils doivent être très polyvalents et sont très concentrés, nos étudiantes maquilleuses se font discrètes mais attentives et disponibles.

Manon Morillo, s’est tellement bien intégrée au tournage que les étudiants futurs réalisateurs sont devenus des amis. Sa mission était pourtant périlleuse puisque elle a dû farder de noir un homme lévrier menant un combat acharné contre un serpent qui avait élu domicile dans le berceau d’un bébé… des ombres, du sang et le très bon souvenir d’une journée toute particulière !

Justine Duvergé a, elle aussi, connu une expérience riche bien que singulière. Elle a donné à un collectionneur possesseur d’une statuette maléfique un air malade puis cadavérique. Le tournage lui a fait l’effet d’un tourbillon dont elle est sortie sans être bien sûre d’avoir compris le synopsis… mais son maquillage lui était réaliste.