Diplômée de ITM Paris en 2019, Christine Hubert a déjà eu l’opportunité de vivre une expérience d’envergure ! De stagiaire, elle est devenue assistante maquilleuse sur le tournage de Miss réalisé par Ruben Alves et produit par Hugo Gélin. Un moment inoubliable pendant lequel « chaque jour était parfait ». Entretien.


Comment êtes-vous arrivée dans les coulisses du tournage de Miss ?

Grâce à François Regaudie [Responsable pédagogique et des stages à ITM Paris, et maquilleur professionnel]. Il m’a proposé de faire un stage de deux mois sur le tournage de Miss. Là-bas, j’ai rencontré la cheffe maquilleuse, Valérie Thery Hamel, avec qui j’ai eu un très bon contact. J’ai fait un mois de stage et je suis revenue la dernière semaine de tournage en Belgique en tant qu’assistante et non plus stagiaire. C’était vraiment une chance !

Quelles étaient vos missions en tant qu’assistante maquilleuse ?

J’ai maquillé Hedi Bouchenafa, Rosemine Safy-Borget et Ruchi Ranjan, des comédiens qui jouaient des seconds rôles auprès d’Isabelle Nanty et d’Alexandre Wetter. J’ai également aidé pour le maquillage de toutes les miss, elles étaient une dizaine. Tous les jours elles se maquillaient elles-mêmes, avec une trousse que j’avais remplie pour chacune d’entre elles. Quand elles avaient fini, je devais vérifier leur maquillage et retoucher si besoin, je veillais à ce qu’elles soient toujours parfaites, et surtout, à faire attention aux raccords. En plateau, j’avais pour mission d’effectuer les retouches, corriger les brillances et le rouge à lèvres.

Ce qui était intéressant, c’est que toutes les miss étaient Miss ou le sont vraiment dans la vie. Comme Ophély Mézino (1ere dauphine Miss Monde 2019), que j’ai eu la chance de maquiller pendant de nombreuses séquences.

A quoi ressemblait une journée type sur le tournage ?

Je rejoignais la loge où étaient toutes les miss, je vérifiais que toutes les trousses étaient complètes. Pendant un peu plus d’une heure, j’aidais les filles à se maquiller, puis quand tout était validé, je les laissais rejoindre le plateau. Comme pour un défilé de mode, j’avais fait une liste avec les modèles, et les produits utilisés pour chacune d’entre elles.

Quand le tournage commençait, j’étais toujours proche de Valérie Thery Hamel, je restais à l’affût des retouches. Elle était bienveillante et attentive. Elle m’a proposé de faire de la figuration en tant que maquilleuse. C’était une chouette expérience !

Que tirez-vous de cette expérience ?

J’ai découvert tout le système et le fonctionnement d’un long métrage. J’ai aussi appris du professionnalisme de chaque membre de l’équipe, et admiré leur humilité. J’ai plus appris humainement que techniquement parlant. Valérie Thery Hamel m’a beaucoup inspirée, et je pense souvent à elle quand il m’arrive de maquiller des personnes qui m’impressionnent. Cette expérience m’a permise de prendre confiance en moi.